#128 Candidatures du Collectif unitaire anti-libéral, 7eme et 8eme
Discussion avec Patrick Mortal candidat aux législatives sur la 7eme circonscription, lors de la conférence de presse du collectif de la « gauche unitaire et anti-libérale »qui regroupe des personnes issues des altermondialistes, des communistes, du PCF, de la LCR, des associatifs, de Rouge Vif, et d’autres. Il nous parle du contenu de cette conférence de presse (car je suis vraiment arrivé à la fin) et réagit à l’actualité du jour. Puis clin d’oeil de Fatma Menouer, candidate sur la 8eme circonscription.
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Article de Liberté journal communiste, que j’achète le samedi aux militants le vendant à la criée sur le centre ville.
Roubaisien.
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7 et 8 emè circonscriptions (Roubaix)
Porteur de colère.
Situation originale au sein de la gauche roubaisienne.
Dans les 7° et 8″ circonscriptions, des candidats se présentent estampillés« collectif anti-libéral », tout en
gardant leur étiquette politique. Patrick Mortal, enseignant, adhérent de la LCR, et Thérèse Jacquot, assis-
tante sociale en retraite, militante du PCF, dans la première; Fatma Menouer, militante associative et adhérente du PCF, et Abdeikrim Abdesselam, agent administratif et syndicaliste, sans appartenance politique, dans la seconde. « Nous avons décidé de mener une campagne commune autour de candidats d’union » précise Michel Talfer au nom du collectif. « Ces candidats sont à l’image de la population de Roubaix. Ils portent la colère et font entendre une voix différente et sans concession ». Sans concession avec l’injustice, c’est en effet ainsi qu’apparaît Fatma Menouer qui ne peut évoquer sans émotion, ces « gens qu’on laisse mourir dans des taudis »,
allusion aux incendies de logements insalubres qui firent plusieurs victimes à Roubaix. Fatma Menouer ne supporte plus de voir tant de demandes de logement insatisfaites, et tant de gens obligés de se saigner aux quatre veines pour habiter un appartement dont la qualité n’est pas toujours à la hauteur du loyer. Fatma milite depuis longtemps déjà aux côtés des locataires par le biais associatif. Cette fois, elle a décidé de mettre directement les pieds dans le plat de la politique. Patrick Mortal se présente, lui aussi, comme porteur de« révolte », contre le chômage, les gâchis, la régression sociale. Il n’est pas tendre avec Nicolas Sarkozy dont le mot d’ordre « travailler plus pour gagner plus » signifie avant tout, à ses yeux, «qu’il n’y aura pas d’augmentation de salaires ». Pas tendre non plus avec le parti socialiste qui « n’a fait
qu’accompagner les reculs de l’industrie et le passage à la précarité ». Constitué à l’origine en riposte au projet de constitution européenne, le collectif de la gauche antilibérale de Roubaix s’émeut particulièrement du retour àun mini-projet annoncé par le nouveau président élu. Abdeikrim Abdesselam qualifie de « navrants »les ralliements gauche centre, rappelle les pratiques de voyou des« investisseurs » chez Plasty, la lutte des salariés pour leur dignité qui à court sont menacés de disparaître.
Pour traînailler plus et gagner plus, Il faudrait qu’il reste des emplois. martèle le candidat communiste. Il s’emploie à-rencontrer un maximum de «ses concitoyen», exposant son programme axé sur le développement économique (notamment les zones industrielles de Seclin Lesquin, Santés, Vendeville, Templmars, Wavin…). Egalement au cœur du projet: la santé publique (avec le refus de voir partir les moyens pour les C.H.R.)