Voici un article du quotidien créé par les étudiants de l’Ecole Supérieur de Journalisme (ESJ) de Lille consacré à la campagne présidentielle signé Hélène Bekmezian. Il est téléchargeable sur leur site et est d’une grande qualité (comme les émissions de radio et de télévision).

Je ne suis pas d’accord par l’angle abordé même si la rédactrice a été bien fidèle aux différents points de vue (mais le débat n’a pas été détourné du thème initial). Elle revient notamment sur ma remarque en direction de Salem Kacet (remarque purement anecdotique que je ne pensais voir reprise dans un article, mais soit) car celui-ci est venu, seul, présenter le programme de Nicolas Sarkozy, et s’en explique dans l’article.

La « contrainte » que nous avions posée aux 5 partis invités avait été de faire présenter le projet présidentiel par une personnalité hors du milieu roubaisien, au minimum du niveau de la fédération départementale, pouvant bien sur être accompagnée des candidats aux législatives prochaines. Nous souhaitions juste éviter le copié-collé avec la prochaine opération prévue.

Que ce soit par confusion, à cause de changement d’horaire, ou d’urgence locale, par manque de temps, il faut bien reconnaitre que cette contrainte a globalement peu été suivie, certaines « têtes d’affiche » s’étant décommandées in extremis laissant leurs places place aux candidats pour les législatives. Les Verts ont néanmoins parfaitement répondu à cette contrainte en nous envoyant des membres du bureau régional des Verts, du Conseil Régional et de la Communauté Urbaine, tous trois roubaisiens.

Sans discuter ici de la qualité des interventions, toutes enrichissantes et ayant chacune son intérêt comme on l’évoque dans le bilan–, la seule soirée qui a en fait connu un « plus », c’est-à-dire avec une personnalité extérieure proposant un regard éloigné de Roubaix, tel que nous l’aurions souhaité pour chaque débat, fut celle consacré au projet de Ségolène Royal, exposé par le sénateur Bernard Frimat, venu de Valenciennes (ou de Paris, c’est selon).

Et nous le devons à Fanny Bullaert, laquelle s’était engagée à nous aider, malgré une actualité fort prenante — et elle a, par conséquent, comme disent les jeunes, carrément assuré ! Ce qui a été largement apprécié par l’équipe du collectif d’organisation !

Espérons qu’on aura tout autant de qualité pour les législatives ! On a en tout cas légèrement plus d’avance pour l’organiser !