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#69 Serge Depaquit, Adels

Serge Depaquit, (auteur de « Renouveler la démocratie .. Oui, mais comment ?« ), vice-président de l’Adels , (Association our la Démocratie et l’Education Locale et Sociale) nous résume le communiqué rédigé, au nom de l’association, sur l’absence de débat sur une question pourtant centrale : « comment construire du vivre ensemble » (notamment suite aux « évènements » des banlieues de novembre 2005 si médiatisés à l’époque) question absente de la campagne électorale des Présidentielles 2007.

Je voulais aussi le faire réagir sur ce dont les médias disent (ou plutôt ne disent pas) de la démocratie participative (et délibérative).

Et j’ai vraiment raté mon train ! 😉

1 Comment on #69 Serge Depaquit, Adels

  1. 1/ A propos des banlieues, pour avoir beaucoup travaillé sur les questions d’emplois sur ces sites, je suis totalement convaincue que les banlieues ne sont pas les « lieux de la crise », c’est à dire les endroits où il y a crise, mais les lieux de « l’expression suprême » de la crise. C’est-à-dire que le mot « quartiers sensibles » me convient tout à fait en ce que le mot « sensible » est une qualité et une ressource et non comme il est généralement employé par les politiques et les médias dans son acception négative, comme la négation d’un problème, comme on dit « non-voyant » ou « personne à mobilité réduite »…

    Pour moi, les quartiers qui se sont révoltés sont comme un tableau de bord sur le véhicule social, ils clignotent en premier quand il y a une panne. La panne grave qui concerne toute la société et qui est pour moi, une crise du « sens », dans sa double acception, à la fois au sens de signification (à quoi sert-on?) et de « direction » (où va-t-on?) s’exprime en premier dans les lieux les plus « sensibles », d’une fragilité, d’une acuité particulière…. Mais ils ne font que partir en tête, pour porter le rejet de toute la population française de ce mensonge des politiques de cantonner les questions centrales à des périphéries… Et c’est là que l’utilisation du mot « banlieue » mis au ban du lieu, est intéressante, parce qu’elle voudrait faire croire que c’est une question périphérique, alors que c’est « au coeur » de la société française.

    2/ Je suis totalement frappée par la pauvreté de la campagne électorale et son culte de la personnalité. Les médias ne parlent pas des « projets », masi des personnes et même des anecdotes de ces personnes (bravitude, chevaux de Bayrou échappant à l’ISF, visite de la maison bretonne de le Pen…) ON S’EN FOUT!!!!

    On se croirait en plein culte de la personnalité, au moment des 60 ans de Staline où la section CGT du fin fond du Massif Central se cotisait pour acheter un vélo pour faire un cadeau d’anniversaaire à Staline!!!

    A bas le culte de la personnalité, à bas la blancheur des tailleurs de Ségolène, la visite de Nicolas au Salon de l’Agriculture caressant une vache qui s’appelle Cécilia… Qu’on parle de décisions, de partage du pouvoir, de projets, MERDE !!!

    Jacqueline LORTHIOIS, administratrice de l’ADELS, socio-économiste

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  2. #78 Carlo Revelli, Agora Vox « [LeBlog2Roubaix.Com]

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