Dans la grande salle de l’Ensait, s’est tenu le forum de la laïcité. Nous y retrouvons Sylvie Beugnet, secrétaire de l’UFAL (Union des Familles Laïques), le Mouvement de la Paix, Christelle Olivier, présidente de l’Egide.
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Tous laïcs comme ceux qui se trouvaient à la porte d’un lieu de prière rue d’Anzin en juin 2007.
L’association en question en perçoit les retombées par l’attribution de subventions.
Je cite quelques présents:
Le maire, Bernard Carton, Michel David, Henry Plankart, Renard le goupil cocotte, …
Étonnant que la F.M. du coin prônant la laïcité, fait campagne devant un lieu de prière.
Car l’association culturelle et liée avec l’association cultuelle.
Il faut aussi compléter le tour de table, car il y avait un candidat « vert » aux cantonales distribuant de la propagande électorale, à la porte de ce lieu de prière.
Comme quoi la laïcité a le dos très large.
Puis dans votre bobino reportage, je cru reconnaitre une personne, qui ne me convaincra pas du contenu de ses déclarations.
Car la laïcité, c’est pas de donner les moyens à une personne de faire dans l’islamophobie sous couvert de la laïcité.
Je cite le triste sieur « bouras » qui est un proche de la dite personne que j’ai vu dans votre reportage.
Plus laïc républicain que moi, on meurt…
Mais le triste sir, m’a qualifié sur la toile et à grand coup de campagne haineuse d’islamiste barbu en puissance…
Parfois, certaines personnes devraient se taire, plutôt que d’évoquer la laïcité…
La ville de Roubaix et les lieux de culte…
CONSEIL MUNICIPAL DU 16 OCTOBRE 2003 DELIBERATION N° 2003 D 257 03-0834 INTERVENTION DE LA VILLE SUR LES LIEUX DE CULTE -MOSQUEE DE L’EPEULE, TEMPLE BOUDDHISTE, EGLISE REFORMEE DE France
Par délibération n° 5 du 19 décembre 2002, la Ville a approuvé le principe d’une intervention sur les lieux de culte. ‘
La Ville s’inscrit dans le cadre républicain de la loi du 9 décembre 1905. Si la République ne peut subventionner aucun culte, plusieurs possibilités sont cependant ouvertes par. la loi : – la possibilité de conclure des baux emphytéotiques avec une association cultuelle (loi 1905) afin de lui permettre la jouissance à long terme d’un terrain communal sur lequel l’association construit un édifice religieux Ces baux ont été consentis pour la première fois en 1936 par le gouvernement Léon Blum pour une duré-e de 99 ans et moyennant un loyer symbolique. A l’issue de ce bail, la question se posera soit de l’intégration dans le domaine public des communes, soit de la reconduction. Cette initiative constitue une lecture dynamique de la loi de 1905, la possibilité de louer par convention un édifice à une association régie par la loi de 1905 au prix du marché pour éviter toute subvention indirecte, – la possibilité de subventionner les réparations des édifices affectés à l’exercice public du culte et gérés par une association relevant de la loi de 1905, – l’interdiction de financer une association régie par la loi de 1905 ou mixte (activités cultuelles et culturelles) mais avec la possibilité de financer les activités culturelles d’une association régie par la loi de 1901.
Les interventions décrites ci-dessous constituent l’engagement de la Ville, conformément aux engagements pris précédemment.
1.- L’association, 2AI, quartier de l’Epeule :
L’association exerce son culte dans un local indigne et inadapté au 24 C rue de Wasquehal. Afin de permettre une pratique religieuse dans des conditions décentes,. l’association envisage de construire un lieu de culte musulman de proximité dans le quartier de l’Epeule.
Parallèlement, la Ville s’est engagée, dans le cadre de la réalisation de la deuxième phase du parc Brondeloire (dont le principe a été acte dans la délibération n° 15 ^ du 15 novembre 1998), à réaliser une série d’acquisitions foncières nécessaires au projet.
En particulier, la Ville achètera la friche industrielle située au 51, rue de Marquisat, parcelle cadastrée LO 5, aujourd’hui propriété communautaire, pour un coût estimatif de 127 696 € – estimation des Domaines du 23 janvier 2003 -, sous réserve de la confirmation des prix par le service des domaines et de l’absence de pollution du site par la Communauté urbaine. Une subvention de 50 sera sollicitée pour cette acquisition dans le cadre du grand projet de ville.
Il a été proposé à l’association 2AI, qui devra constituer une nouvelle association de loi 1905 (condition expresse) regroupant les différentes composantes de la communauté musulmane du quartier, une partie de ce terrain. Son emprise correspondra aux besoins du projet actuellement à l’étude.
La Ville mettra ce. terrain à disposition de la future association régie par la loi de 1905, par bail emphytéotique. d’une durée de 99 ans, moyennant un loyer d’un euro.
Le projet veillera, dans son implantation, sa conception et son langage architectural, à s’intégrer au tissu environnant et en particulier au parc Brondeloire (phases 1 et 2) .
II est à noter qu’à l’issue du terme, le bail pourra être renouvelé. S’il n’ y a plus de poursuite d’activité ou en cas de dissolution de l’association, la mosquée et les constructions reviendront gratuitement dans le patrimoine historique de la Ville.
2 – L’association bouddhiste Lao du Nord de la France :
Le siège actuel de l’association bouddhiste, au 154-156, rue de Tourcoing à Roubaix, est en cours d’acquisition par l’Etablissement Public Foncier dans le cadre de la. zone de 1’Union.
Cette association doit être relocalisée et il lui a été proposé, à la condition qu’elle constitue une nouvelle association régie par loi de 1905 (condition expresse), le terrain communal sis 208, boulevard de Strasbourg, cadastré section AW 138 pour 2 502 m2, et 1, quai de Nantes, cadastré section AW n° 115 pour 115 m2, pour la construction du temple bouddhiste LAO.
Pour la mise en oeuvre de la relocalisation, la Ville met le terrain à disposition de l’association régie par la loi de 1905 par bail emphytéotique d’une durée de 99 ans, moyennant un loyer d’un euro, conformément à la délibération n° 5 du Conseil municipal du 19 décembre 2002 relative au schéma directeur d’intervention de la Ville sur les lieux de culte.
Il est à noter qu’à l’issue du terme, le bail pourra être renouvelé. En cas d’arrêt d’activité ou de dissolution de l’association, le temple et les constructions reviendront gratuitement dans le patrimoine historique de la Ville.
-3 – L’Eglise réformée de France, rue des Arts :
Ce temple, propriété de l’association, nécessite des travaux de mise en conformité, notamment électriques.
Conformément à la délibération du 19 décembre 2002, la Ville accordera une subvention à l’Eglise réformée pour les travaux de mise en conformité du temple de la rue des Arts suivant le rapport DIDES .
Le détail des travaux se décline de la manière suivante : – électricité, – chaufferie, – mise e’n conformité incendie, -7 menuiserie, – installation d’un paratonnerre.
La subvention, d’un montant maximum de 50 000 €, sera versée par acomptes et réajustée en fonction des devis présentés par l’Eglise réformée.
Après en avoir délibéré, le Conseil municipal décide :
Article 1er. – d’autoriser – M. le maire ou l’adjoint délégué à signer les baux emphytéotiques, tous les frais étant à la charge des futures associations régies par la loi de 1905 ;
Article 2. – d’autoriser M. le maire ou l’adjoint délégué à accorde rune subvention de 50 000 € maximum à l’association Eolise réformée pour la mise en conformité de son temple de la rue des Arts. Article 3. – d’imputer les dépenses sur le crédit ouvert au ES nature 65721 UF J250 action 02024.
Le F. Haine de Roubaix et les lieux de culte.
Réaction sur un délibération municipale.
Voix Du Nord 25 10 2003.
Suite à une délibération du conseil municipal de Roubaix sur les intervenitions dans les lieux de culte… Les élus FN s’emparent de l’étendard de la laïcité
LORS de sa dernière réunion en date, le conseil municipal de Roubaix a voté une délibération autorisant la ville à acquérir une friche industrielle située dans le quartier de l’Epeule, afin de le mettre à disposition d’une association musulmane souhaitant y bâtir une mosquée.
La forme de l’intervention de la ville avait été soigneusement étudiée, afin d’entrer en conformité avec la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, dite loi 1905. Pour le maire de Roubaix, il s’agissait de « permettre à des Roubaisiens dont l’implantation sur notre territoire est postérieure à 1905 de pou-voir exercer leur culte dans des conditions d’hygiène et de sécurité normales ». Ce qui n’est pour l’heure pas le cas dans le quartier de l’Epeule, où l’association 2AI réunit ses fidèles dans des bâtiments à la limite de l’insalubrité.
Tribunal administratif
La ville de Roubaix avait donc choisi d’acquérir ce terrain avant de le louer à l’association 2AI dans le cadre d’un bail emphytéotique de 99 ans, pour un loyer de 1 € par mois. Les quatre élus FN du conseil de Roubaix avaient hurlé au scandale, et promis que l’affaire n’en resterait pas là. Promesse te-nue hier, puisqu’ils ont officiellement demandé au préfet « de déférer aux juridictions compétentes la délibération du conseil municipal de Roubaix du 16 octobre qui a accordé une aide publique illégale à l’association 2AI ».
Au cas où le préfet refuserait de poursuivre la ville de Roubaix, les élus FN prendraient le relais et poursuivraient devant le tribunal administratif. Hier, lors d’une conférence de presse, le responsable du service juridique du parti lepéniste, Marcel Ceccaldi, a présenté ses arguments : « Le fait d’acquérir un terrain pour 127 696 € et de le louer en-suite pour un loyer de 1 € constitue une subvention déguisée, ce qui est d’une illégalité absolue. » Marcel Ceccaldi pointe également le fait que l’association 2AI ne s’est toujours pas soumise à la loi de 1905 « qui précise que l’association doit avoir comme seul objet l’exercice du culte ».
En plein débat sur le port du, foulard à l’école et la laï-cité en général, le Front national rebondit ainsi habile-ment sur ses terres de prédilection : « La France fait /’ob-jet d’une tentative de déstabilisation. On ne peut tolérer l’émergence des communautés au détriment de l’unité nationale », s’emporte Marcel Ceccaldi, avant de préciser que toutes les communes de France où de telles délibérations seraient prises feraient l’objet de poursuites. Les travaux de mise en conformité du temple protestant de Roubaix, prévus dans le même cadre, n’ont pas fait l’objet de commentaire particulier.
Ceux qui se disent pour mais qui n’ont pas à parler pour les musulmans, car de basse moralité. ( Signataire de l’article)
Double langages et double personnalités. Mais voilà bien là le propre de Roubaix, d’un côté il disent défendre le droit au culte, et de l’autre ils sont adepte de la mise sous coupe des Roubaisiens. En n’hésitant pas à toucher à l’honneur et d’en abuser physiquement, ce qui constitue selon la loi, un crime.
Si la décision de régir par mesure de sécurité les lieux de culte de la ville va dans le bon sens, il serait souhaitable que certains ne s’en servent pas à des fins communautaires électives et partisanes. Le signataire de ce point de vu dans le journal de la ville ne trompera personnes, en nous faisant le spicht du chevalier fervent de la défense des musulmans de cette ville.
Appliquer la loi, ce n’est pas abuser sexuellement des citoyens comme je l’accuse….
Appliquer la loi. Tout simplement !
Les Verts réaffirment leur soutien au Schéma Directeur des lieux de cultes à Roubaix. Affichée dans notre programme en 2001 et partagée par la majorité municipale, cette démarche s’inscrit dans une lecture exigeante et démocratique de la laïcité qui reconnaît clairement la diversité des cultes et corrige un déni d’existence, notamment à l’égard des musulmans. L’extrême droite s’y oppose par un recours juridique afin d’empêcher la construction d’une mosquée, et pro-pose une interprétation spécieuse et sélective de la loi de 1905 : une loi qui permettrait certains cultes et en restreindrait d’autres ! Une telle attitude, islamophobe et raciste s’oppose clairement aux principes républicains. •• Slimane TIR, Président du Groupe
« Les Verts »